Catherine Plaisance
Saint-Justin
Secteurs d'activité :
Native de Lotbinière, Catherine Plaisance a fait ses études de baccalauréat en arts plastiques à l'Université Laval et de maîtrise en arts visuels et médiatiques à l'UQAM. Installée depuis quelques années à St-Justin, elle poursuit sa pratique artistique en parallèle de l'enseignement des arts au Cégep du Vieux Montréal. Elle a commencé à présenter son travail artistique dans des lieux d'exposition professionnels en 2002.
Catherine utilise la photographie et la sculpture pour tenter d'aborder, de façon personnelle, la représentation du paysage. Ces techniques lui permettent de créer des environnements marqués par des transformations dues à des événements et désastres naturels ou encore par la trace que l'humain y laisse, au cours des générations. La miniature fut, un certain temps, au cœur de sa création : la représentation du paysage se faisait alors fiction; récit d'une possible allusion dystopique. Elle a longtemps fabriqué des maquettes qui lui ont servi de décor à la prise de vue photographique. S'immisce aussi dans sa pratique, le collage sous diverses formes; collage classique et collage numérique. Des images glanées sur le web ou celles trouvées dans de vieux magazines s'assemblent pour créer des condensés d'histoires et des narrations nouvelles, provocant des heurts ou encore des liens visibles d'une image à l'autre. Conceptuellement, elle aime réaliser des œuvres témoignant d'un futur anticipé ou encore d'un passé documenté, jouant avec des temporalités variées et le lien ténu existant entre réalité et fiction. Formellement, elle cherche à fabriquer des images pouvant être intrigantes, autant dans le sujet représenté que dans la forme et les techniques utilisées pour les créer.
Récemment, elle a commencé un travail de broderies de grand format, travaillées comme des collages, avec des superpositions de plages de couleurs ainsi que des installations de matériaux divers, trouvés et récupérés. Ces nouvelles propositions s'éloignent de l'idée du paysage jusqu'à maintenant présente dans sa pratique. Ce qui fait le lien ici, avec le reste de son travail, est la notion de chaos, de désordre organisé régnant dans ses compositions. Sa pratique est variée, elle se transforme au fil des ans, selon les sujets qui l'interpellent, les expérimentations réalisées en atelier ou encore la découverte de techniques et matières nouvelles.